DORDOGNE LIBRE 2005

Festival MNOP
Article by Florence Chevalier

La Bouille est ronde, les yeux sont pétillants de malice et le sourire sinère. En moins de deux minutes, tous ceux qui rencontrent Charlie Miller tombent sous son charme, au point que tous l'appelent plus facilement Charlie comme un ami, de toujours. A la fois décontracté et perfectioniste à l'image de ses compatriotes américains, il s'applique à parler en français. Pour la première fois, Charlie Miller va se produire à Périgueux lors du festival de Musique de la Nouvelle-Orléans.

Charlie Miller est né a la Nouvelle-Orléams il y a déjà plusieurs décennies. L'amour qu'il porte à sa ville natale est réciproque puisque les habitants de la Nouvelle-Orléans l'ont élu plusieurs fois meilleur trompettiste. "L'été il fait très chaud et très humide". La plupart des gens détestent cette saison, moi je l'adore. J'aime le soleil. A la Nouvelle-Orléams, il est très facile de parler avec des gens quelque fois il est même trop facile" raconte Charlie Miller.

TOMBÉ DANS LE JAZZ ÉTANT TOUT PETIT

Tombé tout petit dans le jazz - sa famille, parents, oncles et tantes étaint musiciens - il débute la trompette à douze ans. Deux ans plus tard, il rencontre Dr. John, son "pote pour la vie". C'est décidé sera musicien, trompettiste.

Sur la côte Est, notamment à New-Youk, Charlie Miller a pendant des années exercé son talent dans l'orchestre afro-cubain de Machito avant que son ami d'enfance, Dr John, ne le remette dans un bain plus louisianais. Fort de ces expériences, il dirige depuis l'orchestre de Good Doctor tout en menant parallèlement une carrière à se produire uniquement accompagné d'un batteur Éric Delbouys.

"Je suis un musicien de la Nouvelle-Orléans et cette musique est vraiment ma vie. Je n'ai ni famille, ni enfants donc la musique et la culture de la Nouvelle-Orléans sont très précieuses pour moi" raconte Charlie Miller.

"La culture de la Nouvelle-Orléans, la musique y compres est un mélange, un mixte. Il y a beaucoup d'influents différents venues des natifs américains de cette région, des gens de Cuba, d'Afrique, des Espagnols, des Français qui ont apporté le menuet et de laméricain blues du Mississippi." exlique Charlie Miller. "Souvent on dit que cette musique est comme la nourriture de la Nouvelle-Orléans, comme la soupe "Gumbo"" précise t'il.

"Mon sang est mixte, j'ai un pu de sang Cajun et peut-être noir car ma soeur a une peau très foncée. Notre culture, notre musique est de ce fait unique".

"La musique on ne peut pas l'improviser. Il existe beaucoup d'écoles de musiques mais pour moi la musique c'est autre chose, elle est spirituelle. Certaines personnes sont impossibles à copier, les rhymes changent très rapidement et on ne peut pas le rattraper. J'aime beaucoup cela" poursuit Charlie.